Temps de travail et temps de vie : les nouveaux visages de la disponibilité temporelle
Enregistré dans:
Auteur principal: | |
---|---|
Autres auteurs: | |
Support: | Livre |
Langue: | Français |
Publié: |
Paris :
Presses universitaires de France,
impr. 2012, cop. 2012
|
Collection: | Le travail humain
|
Sujets: | |
Autres localisations: | Voir dans le Sudoc |
Résumé: | Comment les salarié-e-s, dans leur très grande diversité, s’efforcent-ils de se réapproprier leurs temporalités et leur destin ? Quelle que soit l’échelle à laquelle on se situe l’individu, l’entreprise ou la société entière , les temporalités font l’objet de conflits, de compromis et de régulations complexes qui ne se laissent pas défaire brutalement. D’où le décalage entre le démantèlement juridique des « 35 heures » depuis une décennie et sa faible mobilisation pratique. Reste que les « 35 heures » s’étaient soldées par un bilan très mitigé. La fragilisation multidimensionnelle du monde du travail, la conjoncture défensive dans laquelle il se trouve, la sous-estimation des enjeux de contenu, de sens et de qualité du travail y sont pour beaucoup. Ce livre met surtout l’accent sur les limites de la vision datée des liens entre travail et temporalités portée par cette réforme. Aujourd’hui les modes de disponibilité temporelle au travail, flexibilité plus « autonome » ou plus « hétéronome », invitent à repenser l’avenir d’un temps de travail à soi. Sociologue, directeur de recherche au CNRS, Paul Bouffartigue a rejoint le Laboratoire d’économie et de sociologie du travail (Aix-en-Provence) au début des années 1990. |
Résumé: | Comment les salarié-e-s, dans leur très grande diversité, s’efforcent-ils de se réapproprier leurs temporalités et leur destin ? Quelle que soit l’échelle à laquelle on se situe <U+2013> l’individu, l’entreprise ou la société entière <U+2013>, les temporalités font l’objet de conflits, de compromis et de régulations complexes qui ne se laissent pas défaire brutalement. D’où le décalage entre le démantèlement juridique des « 35 heures » depuis une décennie et sa faible mobilisation pratique. Reste que les « 35 heures » s’étaient soldées par un bilan très mitigé. La fragilisation multidimensionnelle du monde du travail, la conjoncture défensive dans laquelle il se trouve, la sous-estimation des enjeux de contenu, de sens et de qualité du travail y sont pour beaucoup. Ce livre met surtout l’accent sur les limites de la vision datée des liens entre travail et temporalités portée par cette réforme. Aujourd’hui les modes de disponibilité temporelle au travail, flexibilité plus « autonome » ou plus « hétéronome », invitent à repenser l’avenir d’un temps de travail à soi. Sociologue, directeur de recherche au CNRS, Paul Bouffartigue a rejoint le Laboratoire d’économie et de sociologie du travail (Aix-en-Provence) au début des années 1990. |
---|---|
Description matérielle: | 1 vol. (VII-231 p.) : couv. ill. ; 22 cm. |
Bibliographie: | Bibliogr. p. [215]-231 |
ISBN: | 9782130608530 (br.) : |
ISSN: | 1243-1370 |