Pour ne pas en finir avec la nature : questions d'un philosophe à l'anthropologue Philippe Descola

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Détails bibliographiques
Auteur principal: Dupouey, Patrick, 1957-
Autres auteurs: Descola, Philippe, 1949-
Support: Livre
Langue: Français
Publié: Marseille : Agone, DL 2024.
Collection: Banc d'essais
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: Interrogeant la pensée de la nature de l'anthropologue Philippe Descola, l'auteur montre qu'un concept de nature solide reste un outil indispensable pour penser les crises contemporaines sans tomber dans le relativisme. L'analyse permet de faire émerger des solutions pour une transformation progressiste et coopérative du monde.
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260 |a Marseille :  |b Agone,  |c DL 2024. 
300 |a 1 vol. (235 p.) ;  |c 22 cm. 
490 0 |a Banc d'essais 
504 |a Notes bibliographiques en bas de pages et en fin d'ouvrage. Index 
505 0 |a P. 9 -- Introduction -- P. 31 -- I. Subjectiver les non-humains ? -- P. 51 -- II. De l'origine des concepts relativement à la légitimité de leur usage -- P. 57 -- III. Concept, abstraction et réalité -- P. 67 -- IV. Pluralité des naturalismes -- P. 105 -- V. D'un naturalisme à l'autre -- P. 133 -- VI. L'opposition nature/culture -- P. 145 -- VII. Anthropologie et relativisme -- P. 151 -- VIII. Combien y a-t-ilde mondes ? La question du réalisme -- P. 175 -- IX. Comparer les ontologies ? -- P. 187 -- X. La spécificité de la modernité occidentale -- P. 201 -- Conclusion 
520 |a Interrogeant la pensée de la nature de l'anthropologue Philippe Descola, l'auteur montre qu'un concept de nature solide reste un outil indispensable pour penser les crises contemporaines sans tomber dans le relativisme. L'analyse permet de faire émerger des solutions pour une transformation progressiste et coopérative du monde. 
520 |a Méditant sur le destin de la nature dans le contexte contemporain de son artificialisation toujours plus avancée, Philippe Descola annonce son décès prévisible, en tant que concept et la clôture probable d un long chapitre de notre propre histoire . Mais comment définir les dégâts anthropiques occasionnés par l action de l homme sans faire référence au moins implicitement à ce que cette action modifie et à ce qui est atteint par ces dégâts ? Soit à ce qui, dans le monde, a de loin précédé notre existence, l a produite et continue de la déterminer : la nature.Il est tout à fait certain qu une époque est en train de se clore, caractérisée par une certaine manière de concevoir notre rapport à la nature. Il n en reste pas moins que nous avons beaucoup de raisons, et des raisons assez solides, de douter que ce à quoi renvoie le mot n existe pas , ou encore que la notion de nature n ait aucun sens et ne soit qu un fétiche qui a fait son temps . Comme on peut douter qu il faille désormais penser sans elle et qu user du concept de nature soit, comme le suggérait Pessoa, le symptôme d une maladie de nos idées . Il est ainsi plus urgent de le clarifier de manière critique que de penser par-delà nature et culture. 
650 |a Philosophie de la nature  |y 2000-.... 
650 |a Nature et culture  |y 2000-.... 
650 |a Nature  |x Anthropologie 
700 1 |a Descola, Philippe,  |d 1949-  |4 aqt 
993 |a Livre 
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