Giulia Andreani

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Détails bibliographiques
Auteur principal: Andreani, Giulia, 1985- (Auteur)
Autres auteurs: Delalande, Ludovic., Crenn, Julie, 1982-...., critique d'art., Gallais, Jean-Marie, 1987-, Mahoney, Bronwyn., Lavin, Amélie, 19..-, Massardier, Philippe, 1958-
Support: Livre
Langue: Français
Anglais
Publié: Paris : Dilecta, DL 2019.
Sujets:
Autres localisations: Voir dans le Sudoc
Résumé: Présentation du travail de cette peintre qui réinterprète des photographies et la mémoire collective en évoquant les clichés de famille ou les images de groupes utilisées par Gerhard Richter dans ses tableaux des années 1960. Les sujets oubliés par l'histoire revivent grâce à des effets de matières, d'ombres et de coulures utilisés par l'artiste. ↑Electre 2022
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Résumé:Présentation du travail de cette peintre qui réinterprète des photographies et la mémoire collective en évoquant les clichés de famille ou les images de groupes utilisées par Gerhard Richter dans ses tableaux des années 1960. Les sujets oubliés par l'histoire revivent grâce à des effets de matières, d'ombres et de coulures utilisés par l'artiste. ↑Electre 2022
Dans son travail, Giulia Andreani réinterprète des photographies d'époque mais aussi la mémoire collective. L'artiste propose une peinture qui réactive l'image photographique, évoquant les photos de famille ou les images de groupes utilisées par Gerhard Richter dans ses tableaux des années 1960. Elle explique son travail ainsi : Je cherche des photographies orphelines, qui ne sont pas exploitables ou qui n'ont souvent pas beaucoup d'intérêt en soi. Elles gagnent alors de l'intérêt une fois entrées dans l'atelier et immergées dans un nouveau bain révélateur, qui est celui de ma peinture. Voilà donc la finalité de sa quête picturale : produire une nouvelle image par révélation , comme l'on plonge une photo argentique dans le révélateur. Afin de faire revivre sur ses toiles des sujets oubliés par l'histoire, elle utilise une peinture très diluée, avec des effets de matières, d'ombres, de coulures et un effacement permanent. Ces images sont réalisées comme des monochromes au gris de Payne , une teinte magnétique qui évoque les daguerréotypes et les photos anciennes. Cette couleur unique met une distance et uniformise la peinture de l'artiste. Giulia Andreani opère un renversement et utilise la peinture comme un outil de représentation d'images marquantes de l'histoire ensevelie car considérée comme inconfortable, problématique et à laquelle sont attachées des personnes oubliées. Elle peint de ce fait souvent des femmes, des figures portant une vision critique comme dans ses œuvres réalisées lors de sa résidence à la Villa Médicis l'année passée.
Description:Monographie publiée à l'occasion des expositions de Giulia Andreani "Bacia la sposa / Brucia la strega" à Labanque de Béthune, du 9 mars au 27 octobre 2019 ; "Art Must Hang" à la galerie Max Hetzler, du 12 septembre au 19 octobre 2019 et "La Cattiva" au musée des Beaux-Arts de Dole, du 4 octobre 2019 au 2 février 2020
Introduction en anglais
Autres contributeurs : Amélie Lavin, Julie Crenn, Jean-Marie Gallais
Description matérielle:1 vol. (95 p.) : ill. coul. ; 25 cm.
Bibliographie:Notes bibliogr.
ISBN:9782373721027