Résumé: |
"La notion de résistance, en tant que posture défavorable au changement, n'est en fait qu'une vue de l'esprit sans consistance. Si la littérature sur le changement utilise largement le concept de résistance psychologique, elle ne se fait, en parallèle, guère l'écho de la valorisation dont celui-ci fait l'objet. Il est courant d'évoquer le changement comme le moyen permettant de réaliser les désirs individuels et sociaux qui s'inscrivent dans l'idéologie d'une société reposant sur l'évolution et le développement vers le progrès. Notre réflexion s'engage dans une attitude positive de la résistance par une réflexion sur les formes de la cognition et le travail en société, que nous baptisons "cognition sociale des organisations". Cette approche unit l'histoire des individus et des organisations à l'expérience d'un travail de terrain." [4e de couv.] |