Avis de tempête [Dossier].

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Publié dans: Pour la science. Hors-série No 104
Support: Article de revue
Publié: 2019.
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Résumé: Ce qui se passe dans nos mers est pire que la peste au Moyen Âge », se désespérait en 1974 Romain Gary, dont l’oeuvre vient d’entrer dans La Pléiade. « Il a fallu à la vie plus de cent millions d’années pour produire la tortue de mer géante, la baleine et le phoque moine. Il nous a suffi de trois générations pour en arriver à un point où la disparition totale paraît presque inévitable. » Quelque trente-cinq ans plus tard, où en est-on ? Les océans restent un territoire aussi vaste qu’inconnu et dont l’exploration n’en est qu’à ses balbutiements. Pour aller de l’avant, le 11 juin 2019 à Paris, les plus grands experts européens de l’océan (Ifremer, CNRS, Sorbonne Université) ont publié Navigating the Future V, un document de référence destiné à guider les gouvernements européens sur les recherches océaniques et maritimes à mener jusqu’en 2030 et au-delà. Et chaque domaine de recherche défini dans cet état des lieux de la science nécessaire inclut une part importante dédiée à la préservation, la protection et même la restauration du milieu marin déjà si menacé par le réchauffement climatique, la pollution, la surexploitation Et le temps presse. Dans la préface à l’édition de 1980 des Racines du ciel, prix Goncourt en 1956 (son premier), Romain Gary confiait que « les hommes ont toujours donné le meilleur d’eux-mêmes pour conserver une certaine beauté à la vie. Une certaine beauté naturelle » Entre science, découverte et protection, plusieurs articles de ce Hors-Série abondent en son sens et font apparaître, pour les océans la promesse d’une nouvelle aube.
Lien: Dans: Pour la science. Hors-série
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245 0 0 |a Avis de tempête [Dossier]. 
260 |c 2019. 
300 |a p. 80-107. 
505 0 |a p. 80 -- L'invasion des méduses. Les méduses pullulent de plus en plus et transforment les mers en jelly. Rien ne semble enrayer l’essor de ces animaux pourtant si fragiles et rudimentaires, en apparence. Leur secret ? Une étonnante faculté d’adaptation<U+2026> et le soutien involontaire des humains. Corinne Bussi-Copin et Jacqueline Goy -- p. 90 -- Et pourtant, elle monte.La hausse du niveau marin est une des nombreuses conséquences du dérèglement climatique lié aux émissions de gaz à effet de serre. L’ampleur du phénomène dépend de notre capacité à réagir -- p. 92 -- Les fonds des océans font grise mine. De grandes quantités de métaux jonchent les grands fonds océaniques et n’attendent que d’être récupérés. Mais cette exploitation, imminente, serait néfaste pour l’environnement. Peut-on limiter les dégâts ? Thomas Peacock et Matthew Alford -- p. 100 -- A bout de souffle. Dans les océans, s’étendent d’immenses zones appauvries en oxygène. La raison ? Le changement climatique et la pollution. Et les conséquences pour l’écosystème marin sont dévastatrices ! Clarissa Karthäuser, Andreas Oschlies et Christiane Schelten -- p. 107 
520 |a Ce qui se passe dans nos mers est pire que la peste au Moyen Âge », se désespérait en 1974 Romain Gary, dont l’oeuvre vient d’entrer dans La Pléiade. « Il a fallu à la vie plus de cent millions d’années pour produire la tortue de mer géante, la baleine et le phoque moine. Il nous a suffi de trois générations pour en arriver à un point où la disparition totale paraît presque inévitable. » Quelque trente-cinq ans plus tard, où en est-on ? Les océans restent un territoire aussi vaste qu’inconnu et dont l’exploration n’en est qu’à ses balbutiements. Pour aller de l’avant, le 11 juin 2019 à Paris, les plus grands experts européens de l’océan (Ifremer, CNRS, Sorbonne Université<U+2026>) ont publié Navigating the Future V, un document de référence destiné à guider les gouvernements européens sur les recherches océaniques et maritimes à mener jusqu’en 2030 et au-delà. Et chaque domaine de recherche défini dans cet état des lieux de la science nécessaire inclut une part importante dédiée à la préservation, la protection et même la restauration du milieu marin déjà si menacé par le réchauffement climatique, la pollution, la surexploitation<U+2026> Et le temps presse. Dans la préface à l’édition de 1980 des Racines du ciel, prix Goncourt en 1956 (son premier), Romain Gary confiait que « les hommes ont toujours donné le meilleur d’eux-mêmes pour conserver une certaine beauté à la vie. Une certaine beauté naturelle<U+2026> » Entre science, découverte et protection, plusieurs articles de ce Hors-Série abondent en son sens et font apparaître, pour les océans<U+2026> la promesse d’une nouvelle aube. 
650 |a Articles de périodiques 
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