Résumé: |
La 4è de couv. indique : "Dans les sociétés africaines, comme chez les Bantous d'Afrique centrale où l'auteur a grandi, une tradition consiste à considérer certains enfants comme des ndoki à qui on attribue le pouvoir maléfique de semer le désordre, de nuire à autrui par des actions maléfiques ou de faire mourir n'importe qui par leur seule volonté appelée Kindoki . Ainsi, la cause du malheur comme de l'échec personnel est le plus souvent imputée à un autre, le sorcier (enfant ou adulte), supposé avoir le pouvoir de modifier la réalité, de répandre le malheur et la souffrance. Derrière le symptôme culturel, les croyances en la sorcellerie dont sont accusés les enfants sorciers, l'auteur montre que peuvent se cacher de véritables structures psychopathologiques ou des conflictualités psychiques qui valent pour tous les enfants à travers le monde. Cet ouvrage a pour but de sortir du relativisme culturel, cette haine douce de la réalité. Il fait le lien entre le singulier de la culture et l'universalité de la subjectivité et, par là, ouvre à une prise de conscience du fondement inconscient à l'oeuvre dans le traitement - entre exorcisme et exclusion - des enfants sorciers, considérés comme des enfants sacrifiés ou des fétiches martyrisés. L'auteur rend compte de la manière dont la psychanalyse contribue à éclairer les pratiques sociales au sein des populations migrantes d'origine africaine en France". |