Pour une coopération multiraciale
Enregistré dans:
Publié dans: | Esprit n° 445 |
---|---|
Auteur principal: | |
Support: | Article de revue |
Langue: | Français |
Publié: |
2018.
|
Sujets: | |
Résumé: | Depuis l'échec des Démocrates lors de la dernière élection présidentielle, un débat s'est ouvert aux États-Unis pour savoir si le Parti en général et les soutiens de Hillary Clinton en particulier, avaient tiré les leçons de cette déconvenue. Parmi les questions récurrentes, celle de savoir s'ils ont trop privilégié, toutes ces dernières années, les questions sociétales et la défense des minorités, au détriment d'une question sociale pourtant ravivée par la désindustrialisation et la crise de 2008, et au risque de s'aliéner un électorat de "petits Blancs" déclassés. Ancien président de l'Association américaine de sociologie et professeur à l'université de Harvard, William Julius Wilson compte parmi les voix influentes qui considèrent que ces deux approches ne s'opposent pas et qu'on peut lutter tout à la fois pour plus de justice économique et pour une société plus inclusive, sans alimenter l'engrenage des "guerres culturelles". Wilson est l'auteur de nombreux ouvrages sur la pauvreté, la question raciale, la culture et les structures sociales qui ont profondément marqué et renouvelé le débat intellectuel aux États-Unis. Il a notamment réhabilité dans les années 1980 l'étude de la culture en sociologie, devenue très polémique dans les cercles de gauche après la publication du rapport Moynihan sur les familles afro-américaines en 1965. Il a également conseillé les administrations des présidents Clinton et Obama. Cet article, inspiré de son ouvrage "The Bridge Over the Racial Divide", a d'abord été publié à l'automne 2017 dans le cadre d'une conférence co-organisée par Public Books et New York University pour tenter de comprendre l'Amérique de Trump. Nous remercions Public Books d'en avoir autorisé la republication dans cette traduction en français. |
Lien: | Dans:
Esprit |
Résumé: | Depuis l'échec des Démocrates lors de la dernière élection présidentielle, un débat s'est ouvert aux États-Unis pour savoir si le Parti en général et les soutiens de Hillary Clinton en particulier, avaient tiré les leçons de cette déconvenue. Parmi les questions récurrentes, celle de savoir s'ils ont trop privilégié, toutes ces dernières années, les questions sociétales et la défense des minorités, au détriment d'une question sociale pourtant ravivée par la désindustrialisation et la crise de 2008, et au risque de s'aliéner un électorat de "petits Blancs" déclassés. Ancien président de l'Association américaine de sociologie et professeur à l'université de Harvard, William Julius Wilson compte parmi les voix influentes qui considèrent que ces deux approches ne s'opposent pas et qu'on peut lutter tout à la fois pour plus de justice économique et pour une société plus inclusive, sans alimenter l'engrenage des "guerres culturelles". Wilson est l'auteur de nombreux ouvrages sur la pauvreté, la question raciale, la culture et les structures sociales qui ont profondément marqué et renouvelé le débat intellectuel aux États-Unis. Il a notamment réhabilité dans les années 1980 l'étude de la culture en sociologie, devenue très polémique dans les cercles de gauche après la publication du rapport Moynihan sur les familles afro-américaines en 1965. Il a également conseillé les administrations des présidents Clinton et Obama. Cet article, inspiré de son ouvrage "The Bridge Over the Racial Divide", a d'abord été publié à l'automne 2017 dans le cadre d'une conférence co-organisée par Public Books et New York University pour tenter de comprendre l'Amérique de Trump. Nous remercions Public Books d'en avoir autorisé la republication dans cette traduction en français. |
---|---|
Description matérielle: | p. 124-130. |
ISSN: | 0014-0759 |