Homme - femme. La science face aux idées reçues.

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Publié dans: Sciences et avenir No 780
Support: Article de revue
Publié: 2012.
Sujets:
Résumé: Oubliez l'idée que ÷les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus÷, que ÷les femmes ne savent pas lire les cartes routières÷ ou que ÷les garçons sont naturellement plus doués en maths÷. Des neurosciences partent aujourd'hui en guerre contre ces clichés. Non seulement les prétendues différences observées entre les sexes ne résistent pas à l'analyse, mais on sait désormais que le cortex du cerveau humain, peu sensible à la dictature des gènes, est d'une extraordinaire plasticité. De quoi mettre à mal la ÷psychologie évolutionniste÷ qui prétend justifier l'existence de mécanismes cognitifs différenciés entre les hommes et les femmes à partir d'un câblage cérébral remontant aux temps préhistoriques. De leur côté, les sciences humaines bousculent l'idée d'une nature masculine ou féminine, en révélant la construction des stéréotypes. La socialisation des sexes commençant dès la naissance, il est impossible de dissocier l'influence de la biologie sur le comportement de celle de l'environnement. ÷Science et Avenir÷ fait le point sur ces avancées qui remettent en cause ce qui pourrait sembler à beaucoup une évidence.
Lien: Dans: Sciences et avenir
+ d'infos
Résumé:Oubliez l'idée que ÷les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus÷, que ÷les femmes ne savent pas lire les cartes routières÷ ou que ÷les garçons sont naturellement plus doués en maths÷. Des neurosciences partent aujourd'hui en guerre contre ces clichés. Non seulement les prétendues différences observées entre les sexes ne résistent pas à l'analyse, mais on sait désormais que le cortex du cerveau humain, peu sensible à la dictature des gènes, est d'une extraordinaire plasticité. De quoi mettre à mal la ÷psychologie évolutionniste÷ qui prétend justifier l'existence de mécanismes cognitifs différenciés entre les hommes et les femmes à partir d'un câblage cérébral remontant aux temps préhistoriques. De leur côté, les sciences humaines bousculent l'idée d'une nature masculine ou féminine, en révélant la construction des stéréotypes. La socialisation des sexes commençant dès la naissance, il est impossible de dissocier l'influence de la biologie sur le comportement de celle de l'environnement. ÷Science et Avenir÷ fait le point sur ces avancées qui remettent en cause ce qui pourrait sembler à beaucoup une évidence.
Description:Dossier de 7 articles.
Description matérielle:p. 42-55.
ISSN:0036-8636