L'héritage Darwin : [dossier].

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Publié dans: Les Dossiers de La Recherche No 33
Support: Article de revue
Langue: Français
Publié: 2008.
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Résumé: En juillet 2008, cent cinquante ans après la première communication publique de Darwin à propos de sa théorie de l’évolution par sélection naturelle, seize biologistes se réunissaient à Altenberg, en Autriche. Leur objectif : formaliser un nouveau cadre théorique en biologie de l’évolution. Ils l’ont baptisé « synthèse étendue », en référence à la « théorie synthétique de l’évolution », qui règne sur le domaine depuis les années 1940. Il s’agit, pour eux, de dépasser un cadre devenu trop étroit, en restant fidèles à l’apport fondateur du naturaliste anglais. Ce colloque n’est que le dernier épisode en date de l’activité incessante des héritiers scientifiques et intellectuels de Darwin pour améliorer la compréhension de l’évolution, critiquer les mécanismes proposés par leurs prédécesseurs, ou prendre en compte de nouvelles dimensions du vivant. Il y a un siècle et demi, Darwin ignorait sous quelle forme les être vivants transmettaient leurs caractères à leurs descendants. Il ne connaissait pas non plus l’origine des variations sur lesquelles la sélection naturelle opérait au sein des populations. Depuis, sont apparues la génétique, la biométrie, la biologie moléculaire. Remonter dans le passé et retrouver des ancêtres communs à plusieurs espèces est devenu possible grâce à l’accumulation des découvertes de fossiles, mais aussi grâce au séquençage des génomes. C’est cette histoire passionnante et mouvementée que nous vous proposons de parcourir dans ce numéro, guidés par quelques-uns des meilleurs historiens actuels de la biologie.
Lien: Dans: Les Dossiers de La Recherche
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260 |c 2008. 
300 |a 98 p. 
505 1 |a Les grandes étapes de la pensée de Darwin :Genèse ; Comment est née la théorie de Darwin ; « Des expériences en complément des observations » : Infographie ; Cinq ans à bord du Beagle : Concurrence ; Wallace, un double de Darwin ? « Il y a eu des théologiens de l’évolution » : Eugénisme ; Francis Galton, l’extrémiste de la sélection : Adaptation ; L’évolution vue de l’intérieur ; Lamarck fait de la résistance S ; L’alliance des gènes et des statistiques ; Ernst Mayr et la définition des espèces ; Les pinsons des Galápagos; La sélection naturelle, une théorie cosmique ; Gènes ; L’évolution à l’épreuve de la biologie moléculaire ; Stephen J. Gould était-il darwinien ? ; Le retour de l’embryologie ; Créationnisme ; Les dessous du dessein intelligent . 
520 |a En juillet 2008, cent cinquante ans après la première communication publique de Darwin à propos de sa théorie de l’évolution par sélection naturelle, seize biologistes se réunissaient à Altenberg, en Autriche. Leur objectif : formaliser un nouveau cadre théorique en biologie de l’évolution. Ils l’ont baptisé « synthèse étendue », en référence à la « théorie synthétique de l’évolution », qui règne sur le domaine depuis les années 1940. Il s’agit, pour eux, de dépasser un cadre devenu trop étroit, en restant fidèles à l’apport fondateur du naturaliste anglais. Ce colloque n’est que le dernier épisode en date de l’activité incessante des héritiers scientifiques et intellectuels de Darwin pour améliorer la compréhension de l’évolution, critiquer les mécanismes proposés par leurs prédécesseurs, ou prendre en compte de nouvelles dimensions du vivant. Il y a un siècle et demi, Darwin ignorait sous quelle forme les être vivants transmettaient leurs caractères à leurs descendants. Il ne connaissait pas non plus l’origine des variations sur lesquelles la sélection naturelle opérait au sein des populations. Depuis, sont apparues la génétique, la biométrie, la biologie moléculaire. Remonter dans le passé et retrouver des ancêtres communs à plusieurs espèces est devenu possible grâce à l’accumulation des découvertes de fossiles, mais aussi grâce au séquençage des génomes. C’est cette histoire passionnante et mouvementée que nous vous proposons de parcourir dans ce numéro, guidés par quelques-uns des meilleurs historiens actuels de la biologie. 
520 |a En juillet 2008, cent cinquante ans après la première communication publique de Darwin à propos de sa théorie de l’évolution par sélection naturelle, seize biologistes se réunissaient à Altenberg, en Autriche. Leur objectif : formaliser un nouveau cadre théorique en biologie de l’évolution. Ils l’ont baptisé « synthèse étendue », en référence à la « théorie synthétique de l’évolution », qui règne sur le domaine depuis les années 1940. Il s’agit, pour eux, de dépasser un cadre devenu trop étroit, en restant fidèles à l’apport fondateur du naturaliste anglais. Ce colloque n’est que le dernier épisode en date de l’activité incessante des héritiers scientifiques et intellectuels de Darwin pour améliorer la compréhension de l’évolution, critiquer les mécanismes proposés par leurs prédécesseurs, ou prendre en compte de nouvelles dimensions du vivant. Il y a un siècle et demi, Darwin ignorait sous quelle forme les être vivants transmettaient leurs caractères à leurs descendants. Il ne connaissait pas non plus l’origine des variations sur lesquelles la sélection naturelle opérait au sein des populations. Depuis, sont apparues la génétique, la biométrie, la biologie moléculaire. Remonter dans le passé et retrouver des ancêtres communs à plusieurs espèces est devenu possible grâce à l’accumulation des découvertes de fossiles, mais aussi grâce au séquençage des génomes. C’est cette histoire passionnante et mouvementée que nous vous proposons de parcourir dans ce numéro, guidés par quelques-uns des meilleurs historiens actuels de la biologie. 
600 |a Darwin, Charles,  |d 1809-1882  |x Influence 
650 |a Darwinisme. 
650 |a Articles de périodiques 
773 0 |t Les Dossiers de La Recherche  |w 218810  |x 1772-3809  |g No 33 
993 |a Article de revue 
994 |a PS 
997 |0 305185